Du refuge de Chabournéou au refuge de Vallonpierre, par le col de Vallonpierre
Col de Vallonpierre
Col de Vallonpierre - © Parc national des Ecrins - Thibaut Blais
La Chapelle-en-Valgaudemar

3. Du refuge de Chabournéou au refuge de Vallonpierre, par le col de Vallonpierre

Col
Point de vue
Refuge
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Cette étape est la dernière qui côtoie un univers où règnent le minéral et le glaciaire, et surtout, elle vous mène jusqu'au col de Vallonpierre.

Le sentier traverse la montagne du Sirac au pied de son imposante face nord, agrémenté d'une belle vue sur l'étape de la veille. Le monde froid et minéral des hauts sommets alpins impose son ambiance montagnarde. La dernière ascension jusqu’au col de Vallonpierre offre une vue splendide face au Sirac et aux sommets des Ecrins du Champsaur aux limites de l'Oisans.


Description

De la terrasse du refuge de Chabournéou, partir plein sud sur le sentier à flanc de montagne.

  1. À quelques pas, un panneau donne la direction du refuge de Vallonpierre. Ce sentier conduit jusqu'au refuge sans rencontrer d'autre bifurcation.
    Dans un premier temps, le chemin monte tranquillement dans la végétation et traverse quelques torrents qui descendent des neiges éternelles. Puis, à proximité de l'aplomb du sommet Est du Sirac le sentier franchit une barre rocheuse. Quelques aménagements sont présents, trois barres de fer aident pour se hisser vers le haut. Bien suivre les lacets afin d'éviter de s’engouffrer dans le petit couloir sous les dites barres de fer. Le sentier longe de façon débonnaire le versant nord s'approchant tantôt de la glace tantôt des rochers. Deux passages sont encore à négocier avec prudence. Le premier est à l'abord d'une dalle qu'il faut passer en prenant bien sur la gauche (marque de peinture). Être vigilant : sur la droite se trouve une sente d'animaux qu'il ne faut pas suivre. Avant d'arriver sur le « plancher des vaches », le sentier passe sur une vire large mais nécessitant tout de même de la prudence. À la fin du versant, le chemin contourne la montagne et commence à redescendre vers les pâturages. De là le sentier chemine entre des chaos de blocs rocheux, traverse du terrain morainique et s’échoue sur une plaine recouverte d'une mirifique pelouse. Le refuge est là, près de l'imposante face ouest du Sirac.
  2. Rejoindre le sentier qui part du refuge pour une dernière ascension au Col de Vallonpierre à 2607m (prudence sur la fin, partie schisteuse glissante et assez raide).
  3. Faire demi-tour, et retrouver le chemin qui descend jusqu'au lac et au refuge de Vallonpierre.
  • Départ : Refuge de Chabournéou
  • Arrivée : Refuge et lac de Vallonpierre
  • Communes traversées : La Chapelle-en-Valgaudemar

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    Soldanella alpina
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    Lotier des Alpes - Cédric Dentant - Parc national des Ecrins
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    Le lotier des Alpes

    Lotus corniculatus subsp. Alpinus
    Un lotier se reconnaît à ses feuilles à trois folioles (ou segments) et ses feuilles jaunes. Il est de la même famille que le trèfle ou les haricots. Les pétales du bas forment comme un petit nez retroussé, souvent noirâtre à son extrémité.
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    Le nard raide

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    Trèfle alpin - Bernard Nicollet - Parc national des Ecrins
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    Le trèfle alpin

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    Le refuge de Vallonpierre - Dominique vincent - PNE
    Refuge

    Le refuge de Vallonpierre

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    Drave douteuse - Cédric Dentant - Parc national des Ecrins
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    La drave douteuse

    Draba dubia
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  • Primevère hirsute
    Primevère hirsute - Mireille Coulon - Parc national des Ecrins
    Flore

    La primevère hirsute

    Primula hirsuta
    Le rose éclatant de ses corolles à gorge blanche éclaire au printemps les parois cristallines des Écrins. Les feuilles sont recouvertes sur les deux faces de poils glanduleux, stratégie qui lui permet de réduire les pertes d’eau. La primevère oreille-d’ours est jaune et préfère quant à elle, les parois calcaires. La plupart des primevères ont des origines asiatiques. Au gré des glaciations, elles se sont déplacées d’est en ouest pour peupler les Alpes d’aujourd’hui !
  • Renoncule des Pyrénées
    Renoncule des Pyrénées - Marie-Geneviève Nicolas - Parc national des Ecrins
    Flore

    La renoncule des Pyrénées

    Ranunculus kuepferi
    À peine la neige disparue, les pelouses voisines du refuge se parent de blancheur. C'est la floraison des renoncules des Pyrénées ! Il s'agit de profiter sans attendre de cet instant car le printemps passé, ne subsisteront que les feuilles allongées dont le vert cendré se fondra dans les herbes environnantes.
  • Sagine glabre
    Sagine glabre - Marie-Geneviève Nicolas - Parc national des Ecrins
    Flore

    La sagine glabre

    Sagina glabra
    Plante se rencontrant dans les pelouses d'altitude, elle passe souvent inaperçue à cause de sa petite taille et de son port tapissant. Cependant, lors de sa période de floraison en juillet-août, il suffit de regarder le bout de ses chaussures pour voir l'effusion de ces petites fleurs blanches.
  • Véronique des Alpes
    Véronique des Alpes - Marie-Geneviève Nicolas - Parc national des Ecrins
    Flore

    La véronique des Alpes

    Veronica alpina
    Les fleurs bleues de la véronique des Alpes sont réunies en une grappe dense au sommet d'une tige qui porte généralement quatre paires de petites feuilles ovales. C'est une plante caractéristique des pelouses alpines, moraines et éboulis longuement enneigés.
  • Fétuque de Haller
    Fétuque de Haller - Cédric Dentant - Parc national des Ecrins
    Flore

    La fétuque de Haller

    Festuca halleri
    C’est une petite herbe de pelouses d’altitude. On la rencontre aussi sur les escarpements rocheux de haute montagne. Elle est attachée au substrat siliceux. De ses épillets épais et étalés dépassent de petites pointes filiformes nommées arêtes qui distinguent les fétuques des pâturins.
  • Vulpin de Gérard
    Vulpin de Gérard - Marc Corail - Parc national des Ecrins
    Flore

    Le vulpin de Gérard

    Alopecurus alpinus
    Cette plante fait partie des herbes de l'alpage. Elle est reconnaissable à son épi ovale et à sa couleur vert cendré. La feuille la plus haute sur sa tige possède une gaine très renflée particulièrement bien visible. Le vulpin de Gérard est fréquent dans les lieux où le manteau neigeux est présent longtemps.

Profil altimétrique


Recommandations

Les pentes de schiste que traverse le sentier pour monter au col de Vallonpierre peuvent s’avérer extrêmement glissantes, surtout en cas de pluie.
En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est nécessaire de connaître pour préparer son séjour.


Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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