Du refuge du Pré de la Chaumette au refuge du Tourond
Refuge du Tourond
Refuge du Tourond - © Parc national des Ecrins - Pascal Saulay
Champoléon

4. Du refuge du Pré de la Chaumette au refuge du Tourond

Faune
Flore
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Cette étape rejoint le Drac et son lit de graviers pour continuer vers des paysages parsemés de flore et fréquentés par les bouquetins.
Le Drac, envahi ça et là par une végétation spontanée de saules et de bouleaux, guide le randonneur jusqu’au sentier en direction du Tourond, où la biodiversité est reine. En rive droite, des falaises de grès et de calcaire dominent la forêt d'ubac alors qu'en face, pelouses et landes parcourues par les bouquetins recouvrent jusqu'à une certaine altitude des roches d'origines différentes : volcanique avec la spilite, sédimentaire pour la dolomie ou magmatique avec le granite.

Description

Du refuge, le GR suit la rive droite du Drac, passe au-dessus des ruines du hameau de Chaumeille et mène au Pont des Auberts.
  1. Continuer jusqu'au parking et prendre à gauche le sentier qui descend le long du Drac Blanc. Il longe le torrent puis remonte et rejoint une piste près d'une prise d'eau. La suivre et rejoindre la route un peu avant le hameau des Clots, que l'on continue à descendre jusqu'à l'entrée du hameau des Beaumes (1364 m).
  2. Rejoindre une piste pour parvenir au hameau des Gondoins et rejoindre la route à proximité du pont.
  3. Suivre la route sur 200m. Quitter la route qui part sur la gauche pour prendre la piste qui mène aux Fermonds.
  4. Depuis les 3 panneaux d’information du Parc national des Fermonds, prendre à droite la route et bifurquer peu après à gauche sur le sentier qui longe une chapelle et monte progressivement en direction du refuge du Tourond. Le sentier surplombe le torrent puis s’en rapproche jusqu’à un croisement avec l’itinéraire qui monte au Col de Venasque. Prendre alors à droite le sentier qui rejoint, par des lacets, le refuge qui est visible furtivement au dessus.
  • Départ : Refuge du Pré de la Chaumette
  • Arrivée : Refuge du Tourond
  • Communes traversées : Champoléon

Les 24 patrimoines à découvrir

  • Cincle plongeur
    Cincle plongeur - Robert Chevalier - PNE
    Faune

    Cincle plongeur

    Le cincle plongeur est facile à observer à condition d'être discret. Il vit le long des rivières et des torrents de montagne. Petit oiseau roux et gris, à la queue courte, il a le bec effilé, une tache blanche du menton à la poitrine. Cet étonnant passereau a la particularité de marcher au fond de l'eau à contre-courant, en quête de nourriture. Il s’aplatit et s’agrippe au fond avec ses doigts, ouvre ces yeux, protégés des flots par une fine membrane et repère alors : vers, larves, petits crustacés et poissons.   

  • Chamois femelle
    Chamois femelle - Albert Christophe - PNE
    Faune

    Chamois

    Animal emblématique des Alpes, le chamois ou « chèvre des rochers » porte de courtes cornes noires et crochues. Comme le bouquetin, il est plus facilement observable avec des jumelles. Les chèvres et éterlous (jeunes mâles d'un an) aiment à constituer de grandes hardes ; a contrario, les boucs restent plutôt isolés pour ne rejoindre les femelles qu’à la saison des amours. L’hiver, les chamois aspirent à beaucoup de tranquillité car ils vont survivre en économisant leurs réserves de graisse.

  • Hirondelle de rochers
    Hirondelle de rochers - Mireille Coulon - PNE
    Faune

    Hirondelle de rochers

    L'hirondelle de rochers est habillée d'un plumage aux tons beiges guère contrastés. Elle est capable de véritables prouesses en vol, une qualité indispensable pour capturer la multitude d'insectes dont elle se nourrit. Au printemps, une fois une barre rocheuse sûre repérée, l'hirondelle des rochers transporte sans relâche, avec son bec, boue et brins de végétaux. A l'aide de cet unique outil, elle fixe solidement chaque élément de l'édifice à la roche grâce à un savant mélange de salive et d'eau.

  • Randonneur sur les bords du Drac Blanc
    Randonneur sur les bords du Drac Blanc - © Parc national des Ecrins - Carlos Ayesta
    Savoir-faire

    La digue du Drac

    Comme toutes les vallées de montagnes la vallée de Champoléon est soumise aux aléas climatiques, et en particulier aux crues torrentielles. Le phénomène est particulièrement violent quand de fortes pluies viennent s'ajouter à la fonte des neiges. Le niveau de l'eau monte alors drastiquement emportant avec lui énormément de sédiments dont de gros blocs. A la Toussaint 1790 l'ancienne église Saint-Vincent aux Borels et son cimetière furent détruits. Pour les plus proches de nous les crues d'octobre 2006 sont encore dans tous les esprits. La digue permet donc de limiter les dégâts et d'orienter l'écoulement des eaux vers les zones non habitées.

  • La chapelle des Gondouins
    La chapelle des Gondouins - Marc Corail - PNE
    Histoire

    Paysage d'antan

    En parcourant la vallée de Champoléon, vous avez constaté la place importante que tient le lit du Drac. Au temps où cette vallée comptait près de 600 habitants (en 1789, contre 110 aujourd’hui), on raconte que les gens se jetaient le marteau à faux d’une rive à l’autre de ce torrent impétueux… L’abondance de main-œuvre permettait de construire et d’entretenir murets et digues pour retenir la terre qu’on rapportait à dos d’homme ou de mulet. Après les inondations et les crues dévastatrices de 1914, le Drac a emporté les terres et les pâturages ; plusieurs hameaux furent abandonnés, comme celui des Gondouins.
  • © Parc national des Écrins - Marc Corail
    Petit patrimoine

    La chapelle des Gondouins

    Construite en 1700 par la famille Pourroy, La chapelle Saint-Jean-Baptiste est édifiée à 1311 m d'altitude dans le hameau des Gondouins. Elle possède un portail ouvragé surmonté d'une petite croix, étonnant pour une chapelle de montagne ainsi qu'un élégant clocheton-mur (une panelle) à une cloche qui se prolonge au-dessus du faîtage. L'intérieur est simple et épuré à part un tableau  représentant Jésus baptisé par Saint-Jean-Baptiste.

  • Erable champêtre avec ses samares
    Erable champêtre avec ses samares - PNE - Nicollet Bernard
    Flore

    Erable champêtre

    « Champêtre » suggère parcelles cultivées et champs fleuris, pistes et chemins ombragés, travail pour les uns et promenade pour les autresC’est un petit arbre touffu avec des feuilles à cinq lobes arrondis et des samares dont les ailes indiquent des directions opposées. L’érable champêtre n’est pas exigeant sur l’humidité du sol, il supporte le froid et la sécheresse. En conditions difficiles, ce n’est qu’un petit arbre qui développe fréquemment des arêtes liégeuses sur ses rameaux mais, dans un sol riche, il peut atteindre une vingtaine de mètres. C’est également une excellente plante mellifère qui peut être valorisée par la proximité d’un rucher.

  • Le tremble en automne
    Le tremble en automne - PNE - Nicollet Bernard
    Flore

    Peuplier tremble

    La feuille du tremble, arrondie, à la frange sinueuse, est arrimée à un long pétiole fortement aplati qui la rend sensible au moindre souffle : un cliquetis de feuilles est bien audible par temps calme. Le tronc, élancé, a la peau lisse d’un beau gris-vert. Avec l’âge, l’écorce au pied s’épaissit, se crevasse et s’assombrit. Les trembles sont filles ou garçons. Les chatons pendants, bruns pour les mâles, verts pour les femelles, précèdent la pousse des feuilles. Le tremble gagne tous les espaces non travaillés, pâturés ou fauchés, laissés à l’abandon. Sa propagation est rapide par sa capacité à se multiplier par voie souterraine en drageons nombreux et intrépides.

  • Des noisettes ... hum !
    Des noisettes ... hum ! - PNE - Nicollet Bernard
    Flore

    Noisetier

    Cet arbuste buissonnant, de 3 à 5 m de haut, aussi appelé coudrier, prospère dans les taillis, haies et friches de plaines et de basses montagnes. Représentant la fécondité, la noisette, enfermée dans sa coque parée d’une enveloppe campanulée et herbacée, est également le symbole de la patience. En effet, neuf mois s’écouleront de la fleur très précoce au fruit automnal. Les minuscules fleurs mâles, regroupées en chatons pendants très visibles en fin d’hiver, et les fleurs femelles, serrées en un petit bourgeon brun coiffé d’une élégante houppette rouge, se retrouvent sur la même branche.

  • Pommier sauvage en fleur
    Pommier sauvage en fleur - PNE - Nicollet Bernard
    Flore

    Pommier sauvage

    Présent à la fois un peu partout et un peu nulle part, le pommier sauvage n’est ni exigeant ni conquérant. Haut de 8 à 10 m, l’arbre à l’écorce gris clair et à la cime arrondie est parfois épineux. À la différence du pommier domestique, ses feuilles, plus petites et plus rondes, deviennent parfaitement glabres dessus et dessous en fin de saison. Ses fleurs roses éclosent au printemps et donnent à l’automne des petits fruits vert-jaune, plus rarement rouges, d’une saveur très acidulée.

  • Feuilles de frêne commun
    Feuilles de frêne commun - PNE - Nicollet Jean Pierre
    Flore

    Frêne commun

    Le frêne commun apprécie les endroits frais et ombragés. Il pousse fréquemment le long des cours d’eau. Mais en montagne, il est par excellence l’arbre des bocages. Pour certains, son nom viendrait du grec phraxis, qui signifie haie. Ici, dans le vallon du Tourond il colonise les pentes les moins entretenues. Ses rameaux opposés se terminent par de gros bourgeons très noirs. Ses fleurs apparaissent avant ses feuilles et donneront des samares, tourbillonnantes à l’automne.

  • Alisier blanc et ses fruits
    Alisier blanc et ses fruits - PNE - Nicollet Bernard
    Flore

    Alisier blanc

    L’alouchier (autre nom de l’alisier blanc) peut atteindre une vingtaine de mètres. Bien adapté au climat montagnard, il supporte la sécheresse et les grands écarts de température. Dans toutes les montagnes françaises, vous le trouverez jusqu’aux abords de l’étage subalpin, aussi bien dans les pierriers que dans les clairières. Ses feuilles présentent un fort contraste de texture et de couleur entre les deux faces : tandis que le dessus est vert foncé, lisse et luisant, le dessous est couvert d’une pilosité très dense et très courte, couleur de neige, d’où son nom d’alisier blanc. Ses feuilles sont souvent découpées vers leur extrémité.

  • Merisier en fruits
    Merisier en fruits - PNE - Albert Christophe
    Flore

    Merisier

    Nous voici entre ombre et lumière face au merisier, un bel arbre, très commun chez nous, dont le fût bien droit peut atteindre 20 à 25 m de hauteur. Il est aussi appelé cerisier des oiseaux à cause du succès qu’ont ses petits fruits rouges et sucrés auprès de la gent ailée. Il se plaît partout où il peut enfoncer ses racines dans des sols profonds à bonne rétention d’eau, surtout en lisière de forêt et dans les haies. Ses grandes feuilles ovales et dentées arborent des couleurs éclatantes au printemps, passant du bronze au vert foncé, et se teintent à l’automne de jaune puis de rouge. Son écorce à l’aspect satiné est à observer de près : on y découvre de fines bandes rouges horizontales qui laissent deviner un bois précieux, encore très utilisé par les luthiers, les ébénistes et les tourneurs lorsqu’il pousse dans des conditions favorables.

  • Coupe d'un mélèze : cernes de croissance
    Coupe d'un mélèze : cernes de croissance - PNE - Nicollet Jean Pierre
    Flore

    Mélèze d'Europe

    Doté d’une très riche palette de couleurs, changeante au cours des saisons, le mélèze a été désigné comme l’arbre de lumière. Dès le printemps, teinté de vert tendre, il se laisse caresser tant ses aiguilles sont douces. Ses rameaux se parent de chatons femelles couleur groseille et de chatons mâles d’un jaune discret. Nuancier de l’automne, il émerveille par la richesse de ses ors, mais l’hiver venu, privé de ses aiguilles, il prend un aspect mort et desséché. Le mélèze, au bois rouge-brun et à la résine ambrée abondante, unique conifère au feuillage caduc, grimpe à l’assaut des cimes.

  • Bouquetins en pelage d'été
    Bouquetins en pelage d'été - PNE - Papet Rodolphe
    Faune

    Le bouquetin en été

    Les mâles forment des groupes et explorent le massif en quête de nouveaux territoires. Au début de l’été, les étagnes (femelles) mettent bas un cabri dans les vires herbeuses et rocheuses du massif. Par la suite, elles se regroupent en nurseries dans les hauts versants.

  • Bouquetins mâles en automne
    Bouquetins mâles en automne - PNE - Chevalier Robert
    Faune

    Le bouquetin en automne

    Les premières neiges d'automne ramènent lentement les bouquetins, surnommés "les boucs des pierres", vers les zones d'hivernage, généralement les grands versants rocheux exposés au Sud. Le pelage varie de beige à chocolat en fonction des saisons et du sexe. Mâle et femelle portent tous deux des cornes ornées d’anneaux qui poussent durant toute leur vie.

  • Le rut du Bouquetin en hiver
    Le rut du Bouquetin en hiver - PNE - Chevallier Robert
    Faune

    Le bouquetin en hiver

    En hiver, la femelle et le mâle se retrouvent pour le rut annuel qui assure la pérennité de l'espèce. Les barres et les vires escarpées accueillent alors les hardes. L’herbe sèche étant moins nourrissante qu’au printemps, le bouquetin passe donc plus de temps à se nourrir. Il peut perdre un tiers de son poids en hiver et ne survit que grâce aux réserves accumulées pendant l’été. Il passe autant de temps à se déplacer qu'en été mais en consacre plus pour son alimentation, au détriment du repos.

  • Jeunes bouquetins au printemps
    Jeunes bouquetins au printemps - PNE - Rodolphe Papet
    Faune

    Le bouquetin au printemps

    Au printemps, l'herbe nouvelle ramène les bouquetins sur les alpages les plus bas et les prairies en fond de vallées, proche des zones d'hivernage. Les hardes de mâles se recomposent et joutent pour s'assurer un rang social. C'est à cette saison, qu'il est le plus facile de l'apercevoir. Afin de ne pas les déranger, éloignez-vous des bouquetins dès que ces derniers lèvent la tête pour vous observer. Ce comportement nous permet de comprendre que l'animal est dérangé par notre présence.

  • Une aquarelle pour suspendre le temps...
    Une aquarelle pour suspendre le temps... - PNE - Dequest Pierre-Emmanuel
    Faune

    Le bouquetin, une espèce rescapée

    Face à un danger, le bouquetin ne s'enfuit pas : il se réfugie dans une paroi rocheuse où il se croit à l'abri. Cette stratégie lui a permis pendant des millénaires d'échapper aux prédateurs  terrestres. Mais elle s'est révélée inefficace face à l'homme après l'invention de l'arbalète et du fusil. Résultat, le bouquetin a failli disparaître au XIXe siècle. L'espèce ne doit sa survie qu'à la protection mise en œuvre par l'Italie en créant une réserve royale dans ce qui allait devenir plus tard le Parc national du Grand Paradis, qui hébergeait la dernière population de bouquetins des Alpes.

  • Sorbier des oiseleurs en fleur
    Sorbier des oiseleurs en fleur - PNE - Nicollet Bernard
    Flore

    Sorbier des oiseleurs

    Les feuilles pennées à folioles dentelées du sorbier des oiseleurs ondulent doucement dans la brise et jouent avec les rayons de soleil dans ce bois clair aux essences mélangées. Les corymbes de baies rouge vif ajoutent une touche de couleur à cette ambiance automnale fraîche et reposante. Cet arbre qui peut atteindre 20 m de haut est assez commun dans toute l’Europe, de la Sicile au cercle polaire. Dans les Ecrins, le sorbier des oiseleurs s’épanouit particulièrement bien dans les ubacs. Dans les Alpes du Sud, cette espèce peut être confondue avec le sorbier domestique, plus thermophile, aux bourgeons glabres et visqueux et aux fruits brunâtres, massifs et en formes de poires.

  • Troupeau de moutons au dessus du Tourrond
    Troupeau de moutons au dessus du Tourrond - PNE - Jean Pierre Nicollet
    Pastoralisme

    Un espace de stockage

    Jusqu'au début du siècle dernier, gens et bêtes de la vallée venaient s’amontagner au village du Tourond pour l’été. Les ovins broutaient l'herbe fraîche des pâturages jusqu'aux névés. Autour du refuge, les anciens clapiers reflètent la mémoire d’un passé agricole intense. Certains amoncellements de pierre délimitaient les parcelles de fauches afin de les protéger des brebis. Le chalet était réservé au stockage du foin récolté aux abords des chalets.

  • Etagnes et cabris... l'avenir du Bouquetin !
    Etagnes et cabris... l'avenir du Bouquetin ! - PNE - Marc Corail
    Faune

    Réintroduction du bouquetin

    A la fin du XIXe siècle, le bouquetin a été sauvé in extremis de la disparition. Dans le massif des Écrins, quatre réintroductions ont eu lieu ; la première en 1959 dans le Combeynot. En 1977, une réintroduction dans l’Embrunais, mal préparée, a échoué, a contrario de celle de 1989-1990 dans le Valbonnais. En 1994 et 1995, une trentaine d’individus prélevés dans le Parc national de la Vanoise a été réintroduite dans la vallée de Champoléon. Depuis, les trois foyers de populations se sont installés et investissent progressivement les vallées du massif.

  • Feuilles d'erable sycomore
    Feuilles d'erable sycomore - PNE - Nicollet Bernard
    Flore

    Erable sycomore

    Espèce montagnarde à l’enracinement profond, l’érable sycomore accompagne volontiers hêtres et sapins à l’assaut des sommets. En versant nord, il forme, avec l’orme de montagne et le tilleul à grandes feuilles, l’érablaie sur éboulis. Ce grand arbre, qui peut atteindre 30 m de haut, ressemble un peu au platane par son écorce et la découpe de ses feuilles aux cinq lobes pointus. Mais il s’en reconnait aisément par sa ramification opposée et par la forme singulière de ses fruits, les samares. Au printemps, son feuillage précoce le distingue des autres arbres encore dans la torpeur de l’hiver.

  • Diego, le bouquetin - Suivi par géolocalisation
    Diego, le bouquetin - Suivi par géolocalisation - PNE - Papet Rodolphe
    Faune

    Suivi du bouquetin

    En 2013, une importante opération de capture pour marquer et équiper des bouquetins de collier GPS est mise en place dans le Champsaur, le Valbonnais et l’Oisans. D’une durée de vie d’environ 3 ans, ces colliers GPS permettent plusieurs enregistrements de localisation par jour et une transmission quotidienne des données par système satellite.

    La collecte de ces données va permettre de mieux connaître les déplacements des animaux et de réaliser un point sanitaire sur les populations réintroduites dans le parc national.


Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Aigle royal

Nidification de l'Aigle royal

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !

Attention en zone cœur du Parc National des Écrins une réglementation spécifique aux sports de nature s’applique : https://www.ecrins-parcnational.fr/thematique/sports-de-nature

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Aigle royal

Nidification de l'Aigle royal

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !

Attention en zone cœur du Parc National des Écrins une réglementation spécifique aux sports de nature s’applique : https://www.ecrins-parcnational.fr/thematique/sports-de-nature

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Lieux de renseignement

Maison du Parc du Valgaudemar

Ancien Asile Saint-Paul, 05800 La Chapelle-en-Valgaudemar

http://www.ecrins-parcnational.fr/valgaudemar@ecrins-parcnational.fr04 92 55 25 19

Information, documentation et un espace d'accueil avec des expositions permanente et temporaires. La maison du Parc est labellisée «Tourisme et handicap». Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Maison du Tourisme du Champsaur & Valgaudemar

Les Barraques, 05500 La Fare en Champsaur

http://www.champsaur-valgaudemar.com/04 92 49 09 35
Ouverture toute l'année : du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h.
En savoir plus

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