Du refuge au Pic du Glacier Blanc (alpinisme)
Approche de la base de l'arête Sud du Pic du Glacier Blanc
Approche de la base de l'arête Sud du Pic du Glacier Blanc - Thierry Maillet - Parc national des Ecrins
Vallouise-Pelvoux

2. Du refuge au Pic du Glacier Blanc (alpinisme)

Arête sud (AD/IV)
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Une course qui a tout pour plaire !
Difficulté modérée, bonne qualité du rocher, vue imprenable sur les sommets alentours, cette course est à ne pas rater et permet de se perfectionner dans ce niveau de difficulté.

Description

Du refuge du glacier Blanc ou des Écrins, rejoindre le pied de l’arête sud et attaquer sur son versant est dans un dièdre peu marqué. De nombreuses variantes sont en réalité possibles et vous permettent de rejoindre l’arête (cotation IV à V). Ouvrez grands vos yeux car déjà les fleurs côtoient les prises que vous convoitez !
Poursuivre l'arête (IV puis III) jusqu'à une brèche bien marquée.
Remonter un système de vires versant est pour éviter plusieurs gendarmes et rejoindre le fil de l’arête. Il s’agit là d’un véritable jardin suspendu !
Suivre l’arête au mieux (III) jusqu'à une pointe d'où une courte désescalade mène à un rappel de 20 m dans la brèche.
Remonter une dalle en oblique à droite (III) et reprendre le fil de l'arête du gendarme suivant afin de rejoindre un nouveau rappel de 15 m. De la seconde brèche, rejoindre le sommet en montant en oblique sur la gauche, versant nord-ouest. Vos yeux avertis vous permettront d’observer la présence de nos amies les plantes jusqu’au sommet !
DESCENTE : La descente s’effectue facilement par l’arête est. Une variante existe en suivant l’arête nord-ouest permettant, moyennant quelques rappels, de rejoindre le refuge des Écrins par les pentes sud surplombées par la brèche Cordier.

Pour plus d'informations, se référer à l'ouvrage "Voies normales et classiques des Écrins" de Sébastien Constant.
  • Départ : Refuge du Glacier Blanc
  • Arrivée : Pré de Madame Carle, Pelvoux
  • Communes traversées : Vallouise-Pelvoux et Villar-d'Arêne

Les 21 patrimoines à découvrir

  • Silène acaule
    Silène acaule - Mireille Coulon - Parc national des Ecrins
    Flore

    Le silène acaule

    Silene acaulis subsp. bryoides
    Le silène acaule a développé une adaptation morphologique étonnante pour résister aux conditions de la haute montagne. Formant des coussins très denses, véritables “tampons thermiques”, il parvient à garder une température interne propice aux activités biologiques. Ses coussins piquetés de fleurs roses poussent lentement et peuvent croître pendant plusieurs centaines d’années.
  • Drave douteuse
    Drave douteuse - Cédric Dentant - Parc national des Ecrins
    Flore

    La drave douteuse

    Draba dubia
    Cette plante est une des plus petites représentantes, en altitude, de la famille des Brassicacées. C’est à cette dernière qu’appartiennent choux, radis, moutarde et autre colza. Ses membres se caractérisent tous par des fleurs à 4 pétales, disposés en croix. Ceux de la drave douteuse sont blancs et ses feuilles blanchâtres sont quant à elles constellées de petits poils étoilés leur donnant un aspect duveteux.
  • Joubarbe des montagnes
    Joubarbe des montagnes - Dominique Vincent - Parc national des Ecrins
    Flore

    La joubarbe des montagnes

    Sempervivum montanum
    Comme toutes les joubarbes, celle des montagnes forme des rosettes à l'aspect de petits artichauts. Ses feuilles succulentes permettent de stocker efficacement eau et nutriments. Bien que ses remarquables fleurs roses s’ouvrant en étoile ne soient que rarement présentes, cette joubarbe se distingue parfaitement de ses cousines par ses feuilles épaisses et collantes.
  • Pachypleure fausse mutelline
    Pachypleure fausse mutelline - Marie-Geneviève Nicolas - Parc national des Ecrins
    Flore

    Le pachypleure fausse mutelline

    Pachypleurum mutellinoides
    De la même famille que la carotte et que la ciguë (toxique !), cette petite ombellifère (ou Apiacée) possède des feuilles composées qui font penser aux fanes laissées aux lapins. Elle se rencontre uniquement dans les pelouses et crêtes d'altitude. Ses fleurs blanchâtres forment une ombelle au sommet d'une courte tige.
  • Primevère hirsute
    Primevère hirsute - Mireille Coulon - Parc national des Ecrins
    Flore

    La primevère hirsute

    Primula hirsuta
    Affectionnant particulièrement les failles rocheuses, la primevère hirsute pousse en touffes serrées jusqu’à 3600 m d’altitude. La couleur rose vif de ses généreuses fleurs enchante le regard de ses observateurs indiscrets. Son nom lui vient de ses feuilles pourvues de minuscules poils glanduleux permettant de réduire les pertes d’eau et leur conférant une texture particulièrement collante.
  • Roi des Alpes
    Roi des Alpes - Mireille Coulon - Parc national des Ecrins
    Flore

    Le roi des Alpes (ou Eritriche nain)

    Eritrichium nanum
    Ressemblant à un myosotis, le fameux roi des Alpes dispose de fleurs d’un bleu éclatant difficile à rater sur les parois. Ses tiges et feuilles sont densément velues, pilosité qui lui confère un réel manteau contre le froid et l’extrême sécheresse de la haute altitude. Le roi des Alpes est d’ailleurs une espèce ayant trouvé refuge sur les hauts sommets pendant toute la période glaciaire.
  • Linaire alpine
    Linaire alpine - Jean-Philippe Telmon - Parc national des Ecrins
    Flore

    La linaire alpine

    Linaria alpina
    Avec ses fleurs en forme de gueule de loup et aux couleurs criardes (orange et bleu), il est aisé de la reconnaître ! Ce côté clinquant, comme souvent dans le vivant, sert à se faire remarquer… Et ce dans l’inaltérable but de se reproduire ! Présentement, les pigments permettront de séduire les insectes, qui se chargeront de transporter bien malgré eux le pollen de cette belle.
  • Androsace du Dauphiné
    Androsace du Dauphiné - Mireille Coulon - Parc national des Ecrins
    Flore

    L’androsace du Dauphiné

    Androsace delphinensis
    Comme beaucoup de primevères dont elle partage la même famille (les Primulacées), l’androsace a des origines asiatiques. Au gré des glaciations, les populations se sont déplacées d’Est en Ouest jusqu’à peupler les Alpes d’aujourd’hui. Récemment décrite, cette espèce se distingue de l’androsace pubescente par son affinité pour les sols siliceux. Endémique des Écrins et de Belledonne, ses petits coussins sont constellés de fleurs blanches.
  • Renoncule des glaciers
    Renoncule des glaciers - Cédric Dentant - Parc national des Ecrins
    Flore

    La renoncule des glaciers

    Ranunculus glacialis
    Très visibles pour les rares pollinisateurs d’altitude, les fleurs de la renoncule des glaciers sont les plus grosses que l’on puisse observer en haute montagne. Puisque la croissance est lente en altitude et afin de fleurir le plus rapidement possible dès que la neige ne la recouvre plus, cette plante prépare ses bourgeons floraux jusqu’à 4 ans en avance ! Tous les moyens sont bons pour optimiser la période de reproduction !
  • Saxifrage à feuilles opposées
    Saxifrage à feuilles opposées - Cédric Dentant - Parc national des Ecrins
    Flore

    La saxifrage à feuilles opposées

    Saxifraga oppositifolia
    Cette saxifrage dispose de fleurs d’un rose somptueux qui tranche avec le terne des rochers. Ses feuilles vert sombre poussent de façon opposée le long de la tige, d’où son nom. Cette espèce, que l’on observe jusqu’à 4070 m dans la face sud de la Barre des Écrins et jusqu’à 4504 m dans la face sud du Dom des Mischabel (Suisse), détient le record d’altitude dans les Alpes.
  • Epilobe en épi
    Epilobe en épi - Ludovic Imberdis - Parc national des Ecrins
    Flore

    L’épilobe en épi

    Epilobium angustifolium
    L’épilobe en épi pousse le plus souvent en colonie où ses longues tiges à hauteur d’homme sont porteuses de magnifiques fleurs roses très mellifères et peu discrètes. Incontestable champion de la dissémination, ses graines arrivées à maturité sont relâchées et emportées par le vent sur de grandes distances, formant une véritable “neige d’avant l’heure”... un spectacle à ne pas rater !
  • Adénostyle à feuilles blanches
    Adénostyle à feuilles blanches - Marie-Geneviève Nicolas - Parc national des Ecrins
    Flore

    L’adénostyle à feuilles blanches

    Adenostyles leucophylla
    L’adénostyle à feuilles blanches apprécie les éboulis d’altitude des étages alpin et subalpin. Ses nombreuses fleurs roses sont groupées par capitules au sommet de tiges d’environ 30 cm. Ses feuilles couvertes d’un épais duvet de poils blanchâtres à l’aspect cotonneux permettent de la distinguer des autres adénostyles et la protègent des ardeurs du soleil d’altitude en réfléchissant sa lumière.
  • Allosore crispée
    Allosore crispée - Bernard Nicollet - Parc national des Ecrins
    Flore

    L’allosore crispée

    Cryptogramma crispa
    Et non, il ne s’agit pas de persil poussant dans les rocailles d’altitude ! Bien que certaines de ses feuilles lui ressemblent fortement, l’allosore est une fougère d’un beau vert vif. En regardant de plus près, certaines feuilles seulement s’enroulent sur elles-mêmes et se “crispent” pour protéger les précieux spores qu’elles portent, essentiels à la reproduction de l’espèce.
  • Oseille ronde
    Oseille ronde - Bernard Nicollet - Parc national des Ecrins
    Flore

    L’oseille à écussons

    Rumex scutatus
    Ses feuilles en forme d’écusson la rendent facilement reconnaissable ! Véritable régal pour les chamois et autres herbivores d’altitude, ses feuilles au goût acidulé peuvent être dégustées avec modération. Cette oseille des éboulis chauds est très présente dans la montée au refuge.
  • Cirse très épineux
    Cirse très épineux - Dominique Vincent - Parc national des Ecrins
    Flore

    Le cirse très épineux

    Cirsium spinosissimum
    Attention ! “Qui s’y frotte s’y pique !”... Ponctuant les éboulis et pelouses alpines, le cirse très épineux s’impose partout très facilement. Inutile de décrire cette créature végétale bardée d’épines qui rebute unanimement l’ensemble des herbivores. Reste alors le plaisir des yeux…
  • Saxifrage rude
    Saxifrage rude - Bernard Nicollet - Parc national des Ecrins
    Flore

    La saxifrage rude

    Saxifraga aspera
    Le mot saxifrage vient du latin saxum (rocher) et fragare (briser) et signifie littéralement “briseur de rocher”. Il est vrai que bon nombre de saxifrages aiment se loger dans les fissures des rochers, donnant l’impression d’en être à l’origine. Outre ses magnifiques fleurs blanches et jaunes, ce sont les feuilles effilées et bordées de longs cils de la saxifrage rude qui permettent de l’identifier.
  • Linaigrette de Scheuchzer
    Linaigrette de Scheuchzer - Marie-Geneviève Nicolas - Parc national des Ecrins
    Flore

    La linaigrette de Scheuchzer

    Eriophorum scheuchzeri
    C’est lors de sa fructification que l’on remarque cette espèce, regroupée au niveau des lacs et zones humides d’altitude. La linaigrette… c’est le pompon ! Ces pompons blancs agités par le vent de manière sporadique et offrant un spectacle inoubliable pour les heureux observateurs de cette danse florale.
  • Epilobe des moraines
    Epilobe des moraines - Thierry Maillet - Parc national des Ecrins
    Flore

    L’épilobe des moraines

    Epilobium dodonaei subsp. fleischeri
    Plus petit que son frère l’épilobe en épi, cette élégante plante aux fleurs roses se dresse partout où l’on peut rencontrer des alluvions. Également doué d’une grande capacité de dissémination, l’épilobe des moraines colonise aisément les espaces libérés par la fonte des glaciers. Et dans ce monde instable, il développe de longs stolons lui permettant de ressurgir après un ensevelissement !
  • Joubarbe à toile d’araignée
    Joubarbe à toile d’araignée - Thierry Maillet - Parc national des Ecrins
    Flore

    La joubarbe à toile d’araignée

    Sempervivum arachnoideum
    Espèce particulièrement bien adaptée à la sécheresse de la haute montagne, elle forme de petites rosettes de feuilles épaisses dardant vers le ciel des entrelacs de poils blancs ressemblant à s’y méprendre à des toiles d’araignées. Ces structures ne capturent toutefois pas les insectes mais la rosée, l’eau essentielle à la vie étant ensuite stockée dans les feuilles. Au milieu de ses nombreux rejets, la joubarbe exhibe parfois fièrement quelques fleurs d’un rose vif, ouvertes en étoile.
  • Saxifrage jaune
    Saxifrage jaune - Thierry Maillet - Parc national des Ecrins
    Flore

    La saxifrage jaune

    Saxifraga aizoides
    La saxifrage jaune affectionne particulièrement les milieux humides où l'eau ruisselle. Ses robustes fleurs ont la particularité de commencer leur vie en étant mâles avant de se féminiser, délaissant ses étamines contre un pistil prêt à recevoir le pollen provenant d'une plus jeune voisine. Un système efficace pour favoriser la fécondation par un pollen étranger !
  • Campanule à feuilles de cochléaire
    Campanule à feuilles de cochléaire - Mireille Coulon - Parc national des Ecrins
    Flore

    La campanule à feuilles de cochléaire

    Campanula cochleariifolia
    Les campanules ont des fleurs en forme de charmantes petites clochettes, campanula en latin. La campanule à feuille de cochléaire se distingue par ses feuilles basales cordiformes, les feuilles de la tige étant pourtant lancéolées. Le bleu clair de ses fleurs tranche avec le gris des éboulis fins d’altitude où elle pousse en larges groupes.

Profil altimétrique


Recommandations

"[Dans les descriptions vous trouverez des altitudes qui servent de repère pour se situer dans une pente, un versant.] Prenez-les avec une marge (~ +/- 30 mètres) surtout lorsque ces repères ne sont pas cotés ou référencés par IGN. En dernier ressort, c’est votre expérience qui vous aidera lorsque, au pied de cinq dièdres tous plus caractéristiques les uns que les autres, vous hésiterez, vous râlerez contre votre topo, ou encore le croquis d’un copain. Il paraît difficile de saisir la complexité d’un itinéraire, uniquement avec une description. Seul le triptyque description / tracés sur photos / carte IGN permet de se faire une idée d’ensemble.
Les conditions d’une voie, de la montagne changent et parfois la description peut différer de ce que vous rencontrerez. Laissez-vous guider. Ces descriptions ne sont pas vérité. Le flair remplace parfois tous les topos. Alors BONNE ROUTE avec ou sans plan du labyrinthe." 

D'après l'ouvrage de Sébastien Constant (2007), "Voies normales et classiques des Ecrins", Editions Constant, L'argentière-la-Bessée, p.18.
Casque, piolet, baudrier, crampons, corde dynamique de 45 m, kit de sécurité sur glacier, sangles, coinceurs et friends variés, cordelettes, couteau.
En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est nécessaire de connaître pour préparer son séjour.


Lieux de renseignement

Bureau d'Information Touristique de Vallouise

Place de l'Eglise, 05340 Vallouise

https://www.paysdesecrins.com/contact@paysdesecrins.com+33(0)4 92 23 36 12

Centre d'information Pré de Mme Carle (ouverture estivale)

Pré de Madame Carle, 05340 Pelvoux

http://www.ecrins-parcnational.fr/vallouise@ecrins-parcnational.fr

Information, documentation, exposition sur les glaciers, vente des produits et ouvrages du Parc. Observations ponctuelles de la faune à la longue-vue. Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

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Maison du Parc de Vallouise

, 05290 Vallouise

http://www.ecrins-parcnational.fr/vallouise@ecrins-parcnational.fr04 92 23 58 08

Information, documentation, maquette, expositions, projections, vente des produits et ouvrages du Parc. Visites guidées pour les scolaires, réservation obligatoire. La nouvelle Maison du parc a ouvert à Vallouise depuis le 1er juin et propose aux visiteurs une exposition permanente interactive invitant à la découverte du territoire et de ses patrimoines. Un espace d'exposition temporaire permettra une offre renouvelée. Enfin,le dispositif est complété par une salle audiovisuelle permettant d'organiser projections et conférences Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

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Ouvert l'été
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Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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